Appareil photo Brownie Hawkeye

appareil photo moyen format argentique à pellicule
Produit entre 1949 et 1961, cet appareil photographique moyen format (rappelez moi de vous expliquer les différents formats de films un de ces 4…) utilisait des pellicules de format 620. Extrêmement simple d’utilisation, d’un prix accessible (10€ en braderie) et au design sympathique, c’est mon moyen format préféré.

Pellicule 620?

Hélas, mille fois hélas, ce format de film ne se vends plus… Mais comme beaucoup le savent, les largeurs du 620 et du 120 sont identiques! Je dirais même que la seule différence entre les deux est l’axe qui contient la pelloche : le 620 est fin et en métal, le 120 est en plastique et plus épais. La solution est de dé-bobiner son film 120 et de le ré-embobiner sur l’axe 620 généralement oublié par l’ancien utilisateur dans l’appareil photo. En chambre noire, of course. Ou à l’aide d’un manchon de chargement… Pour plus de praticité, j’ai récupéré plusieurs axes que je charge à l’avance, de sorte à avoir quelques pelloches d’avance.

Similitudes pellicule film 120 620 axes plastique métal pelloche surface sensible

Les pellicules 620 et pellicules 120 sont identiques. La seule différence entre ces deux formats réside dans les axes qui les supportent.

 

Sans un axe 620 me demanderez vous? Oubliez, les bobines de pellicule ne rentreront pas dans le brownie…

Les commandes

Comme dit plus haut : cet appareil photographique est extrêmementsimple d’utilisation. Il compte en tout et pour tout 3 boutons : le déclencheur (sans lui, ça deviendrait compliqué de prendre une photo) la molette d’avancement du film, toujours pratique et le sélecteur de vitesse. Wahoo! déjà à l’époque? Oui, attention ça décoiffe! Cette commande permet de choisir entre le temps de pose standard (je dirais autours du 30ème de seconde, mais sans certitudes) et la pose B.

appareil photo moyen format argentique à pellicule objectif obturateur optique

L’objectif du brownie reste des plus sommaires, mais sa diabolique simplicité est un des facteur de sa popularité.

 

Les accessoires

On a la possibilité de greffer un flash sur l’engin, un immense bidule plus grand que l’appareil photo en lui-même. C’est déjà pas mal, mais en dehors de ça, zéro. Pas même de pas de vis pour l’adapter sur un trépied… En même temps, a-t-on besoin de beaucoup?

Pourquoi le brownie plutôt qu’un autre ?

Parce que son nom en jette : Hawkeye ! (Oeil de faucon) C’est la classe pour un faux-tographe… Non, sans rire un jetable ferait tout aussi bien l’affaire me répliqueriez vous… Que nenni mes drôles ! On passera sur le format de pellicule (je dois VRAIMENT vous faire cet article) pour mettre en avant le côté (presque) pratique. On peut facilement recharger une nouvelle pelloche, pour peut d’avoir quelques axes 620 préparés. On peut choisir son type de film : noir et blanc, couleur (beurk!), la sensibilité (voyez l’article qui traite du sujet)… On travail ici en format carré, ça change la vie, tous ceux qui s’y sont essayés vous le diront. Et surtout, la personne qui utilise un Brownie est prise au sérieux par les gens alentours. C’est un vrai appareil photographique, à l’ancienne, qui utilise encore des pellicules, tout ça. À l’heure où la plupart des gens achètent des gros reflex numériques pour les utiliser en mode tout automatique, un bon vieux Brownie vous confère une aura.

comparaison appareil photo compact argentique numérique simple d'utilisation

Le Brownie face à des concurrents potentiels : un jetable (argentique donc) et un compact numérique d’entré de gamme.

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